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    L'ombre de Polydore,

     

      Euripide, Hécube, v.1-46

     

     

     

    Version annotée proposée par W. Desniou

     

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    "Voici un extrait emprunté à la superbe pièce d'Euripide, Hécube. La guerre de Troie sert de

    toile de fond ; mais la part d'humanité qui était perceptible chez les parents du garçonnet, dans

    l'Iliade, cède ici la place à l'inhumanité du monde des adultes.

     


    I. – TEXTE


    Πολυδώρου εἴδωλον


    Ἥκω νεκρῶν κευθµῶνα καὶ σκότου πύλας


    λιπών, ἵν' Ἅιδης χωρὶς ᾤκισται θεῶν,


    Πολύδωρος, Ἑκάϐης παῖς γεγὼς τῆς Κισσέως


    Πριάµου τε πατρός, ὅς µ', ἐπεὶ Φρυγῶν πόλιν


    5 κίνδυνος ἔσχε δορὶ πεσεῖν Ἑλληνικῷ,


    δείσας ὑπεξέπεµψε Τρωικῆς χθονὸς


    Πολυµήστορος πρὸς δῶµα Θρῃκίου ξένου,


    ὃς τήν δ' ἀρίστην Χερσονησίαν πλάκα


    σπείρει, φίλιππον λαὸν εὐθύνων δορί.


    10 Πολὺν δὲ σὺν ἐµοὶ χρυσὸν ἐκπέµπει λάθρᾳ


    πατήρ, ἵν', εἴ ποτ' Ἰλίου τείχη πέσοι,


    τοῖς ζῶσιν εἴη παισὶ µὴ σπάνις βίου.


    Νεώτατος δ' ἦ Πριαµιδῶν, ὃ καί µε γῆς


    ὑπεξέπεµψεν· οὔτε γὰρ φέρειν ὅπλα


    15 οὔτ' ἔγχος οἷός τ' ἦ νέῳ βραχίονι.


    Ἕως µὲν οὖν γῆς ὄρθ' ἔκειθ' ὁρίσµατα


    πύργοι τ' ἄθραυστοι Τρωικῆς ἦσαν χθονὸς


    Ἕκτωρ τ' ἀδελφὸς οὑµὸς εὐτύχει δορί,


    καλῶς παρ' ἀνδρὶ Θρῃκὶ πατρῴῳ ξένῳ
     


    20 τροφαῖσιν ὥς τις πτόρθος ηὐξόµην, τάλας·


    ἐπεὶ δὲ Τροία θ' Ἕκτορός τ' ἀπόλλυται


    ψυχή, πατρῴα θ' ἑστία κατεσκάφη,


    αὐτὸς δὲ βωµῷ πρὸς θεοδµήτῳ πίτνει


    σφαγεὶς Ἀχιλλέως παιδὸς ἐκ µιαιφόνου,


    25 κτείνει µε χρυσοῦ τὸν ταλαίπωρον χάριν


    ξένος πατρῷος καὶ κτανὼν ἐς οἶδµ' ἁλὸς


    µεθῆχ', ἵν' αὐτὸς χρυσὸν ἐν δόµοις ἔχῃ.


    Κεῖµαι δ' ἐπ' ἀκταῖς, ἄλλοτ' ἐν πόντου σάλῳ,


    πολλοῖς διαύλοις κυµάτων φορούµενος,


    30 ἄκλαυτος ἄταφος· νῦν δ' ὑπὲρ µητρὸς φίλης


    Ἑκάϐης ἀίσσω, σῶµ' ἐρηµώσας ἐµόν,


    τριταῖον ἤδη φέγγος αἰωρούµενος,


    ὅσονπερ ἐν γῇ τῇδε Χερσονησίᾳ


    µήτηρ ἐµὴ δύστηνος ἐκ Τροίας πάρα.


    35 Πάντες δ' Ἀχαιοὶ ναῦς ἔχοντες ἥσυχοι


    θάσσουσ' ἐπ' ἀκταῖς τῆσδε Θρῃκίας χθονός·


    ὁ Πηλέως γὰρ παῖς ὑπὲρ τύµϐου φανεὶς


    κατέσχ' Ἀχιλλεὺς πᾶν στράτευµ' Ἑλληνικόν,


    πρὸς οἶκον εὐθύνοντας ἐναλίαν πλάτην·


    40 αἰτεῖ δ' ἀδελφὴν τὴν ἐµὴν Πολυξένην


    τύµϐῳ φίλον πρόσφαγµα καὶ γέρας λαϐεῖν.


    Καὶ τεύξεται τοῦδ', οὐδ' ἀδώρητος φίλων


    ἔσται πρὸς ἀνδρῶν· ἡ πεπρωµένη δ' ἄγει


    θανεῖν ἀδελφὴν τῷδ' ἐµὴν ἐν ἤµατι.


    45 Δυοῖν δὲ παίδοιν δύο νεκρὼ κατόψεται


    µήτηρ, ἐµοῦ τε τῆς τε δυστήνου κόρης.


    II. – NOTES ET VOCABULAIRE

    Le long prologue (v. 1-97) s’articule en deux parties quelque peu déséquilibrées. Les vers 1-58
    plantent l’action : nous sommes en Chersonèse de Thrace, au bord de la mer, dans le camp des
    Achéens. Le décor représente des baraquements réservés aux captives et la tente d’Agamemnon.


    Soudain surgit le fantôme de Polydore qui expose le sujet puis disparaît. Dans la seconde partie (v. 59-97), Hécube, effrayée par des songes alarmants, sort de la tente d’Agamemnon, appuyée sur un bâton et soutenue par des servantes. Toute la tirade que la reine prononce est lyrique (c’est une µονῳδία), et témoigne pathétiquement du désordre qui règne dans son esprit : apostrophes, interruptions du récit, images confuses, formes doriennes au milieu des formes attiques, périodes de rythme anapestique, dans l’ensemble, avec, à deux reprises, deux hexamètres dactyliques.


    On a tout dit sur l’artifice des prologues d’Euripide, où celui-ci se dispense des difficultés de
    l’exposition dramatique en faisant se présenter généralement un personnage qui, après avoir décliné ces nom et qualités, explique la situation au public. Boileau, par exemple, dans son Art poétique, III, 33-34, écrit :
    « J’aimerais mieux encor qu’il déclinât son nom,
    Et dît : Je suis Oreste, ou bien Agamemnon. »
    Cependant, ici, le prologue n’est pas dépourvu d’originalité ni de force : Euripide n’a songé qu’à renfermer dans un même tableau le destin des deux enfants d’Hécube, la double disgrâce qui achève de l’accabler : « Ma mère verra aujourd’hui les corps de ces deux enfants, le mien et celui de mon infortunée sœur » (v. 45-46). Le prologue prépare donc aux scènes déchirantes de la pièce au moyen d’images funèbres et fantastiques ; l’imagination se fait fortement sentir à l’apparition de cette ombre de Polydore, qui est présentée, dans des vers d’une expression et d’une harmonie lugubres, comme ayant abandonné sa dépouille terrestre, battue près du rivage par les flots, sans tombeau et sans larmes, comme errant dans les airs, autour de la demeure d’une mère, pour l’informer de son triste sort, et en obtenir les derniers honneurs (v. 28-32, 47
    sq.). Cette vision offerte au spectateur, trouble, dans le même temps, le sommeil de la reine, et va tout à l’heure la chasser, épouvantée, de sa tente.


    Le fantôme apparaît probablement au moyen de la µηχανή ou de l’αἰώρηµα, en tout cas au-dessus de la tente d’Agamemnon où se trouve Hécube (
    cf. v. 31-32).

    1. ἣκω : être ici, venir — ὁ κευθµών, ῶνος : lieu caché, retraite > régions souterraines, les enfers — ὁ σκόπος : obscurité, ombre — ἡ πύλη : porte (assez imposante d’une ville : cf. par exemple les propylées de l'Acropole d'Athènes).


    2. λιπών < λείπω : laisser, abandonner (participe aoriste second actif) — ἵνα + indicatif : là où (≠ ἵνα + subjonctif : afin que) — χωρίς + génitif : loin de — ᾤκισται < οἰκίζω : établir dans une demeure > habiter (indicatif parfait passif).


    3. γεγώς < γίγνοµαι (participe parfait).


    5. κίνδυνος ἔσχε (< ἔχω à l'aoriste second actif) + accusatif + infinitif : quelqu’un court le risque de — πεσεῖν < πίπτω : tomber (infinitif aoriste second actif) — τὸ δόρυ : lance, javeline.


    6. δείσας < δείδω : craindre (participe aoriste nom. masc. sg.) — ὑπεκπέµπω : envoyer secrètement hors de (+ génitif) — ἡ χθών : terre, territoire, pays.


    7. τὸ δῶµα, ατος : demeure.


    8. ἡ πλάξ, πλακός : plaine.


    9. σπείρω : ensemencer > cultiver — εὐθύνω : diriger — ὁ λαός : peuple — φίλιππον : qui aime les chevaux [la Thrace était renommée pour ses chevaux et ses cavaliers (
    cf. v. 428, 710 et 1089)].


    10. ἐκπέµπει = présent historique (
    cf. v. 6 ὑπεκπέµπω). Il faut essayer de conserver les temps, car ceux-ci visent à dramatiser davantage le récit — λάθρᾳ : en cachette.


    11. πέσοι < πίπτω (optatif aoriste de concordance) — ἵνα + subjonctif = but — τὸ τεῖχος, ους : mur de cité, rempart.


    13. ἤ = ἦν < εἰµί — ὅ = δι' ὅ.


    14. ὑπεξέπεµψεν a pour sujet Πριαµός que l'on tire de Πριαµιδῶν.


    15. τὸ ἔγχος : pique, lance, épée > le rythme binaire a quelque chose de volontairement redondant pour souligner l’incapacité de Polydore de porter une seule arme en raison de son très jeune âge, et par conséquent sa très grande fragilité ; le crime commis par Polymestor n’en est que plus grand et impardonnable. — οἷός τ’εἰµι : être en capacité de, à même de (+ infinitif) — ὁ βραχίων, ονος : bras.


    16. ἕως : tant que — ὄρθα : debout — κεῖµαι : se tenir (imparfait) — τὸ ὄρισµα, ατος : frontière.


    17. ὁ πύργος : rempart (flanqué de tours) — ἄθραυστος : non détruit, intact.


    18. οὑµός = ὁ ἐµός — εὐτύχει δορί : litt. “avoir de la chance avec la lance” > être heureux au combat.


    20. ἡ τροφή : nourriture, éducation > soin — ὥς = ὥσπερ ; ce genre de comparaison est emprunté à Homère (
    cf. Iliade, XVIII, 56 ou Odyssée, XIV, 174) — ὁ πρόρθος : arbuste — αύξοµαι : croître —τάλας : malheureux, misérable ; soyez sensible à la place des mots, révélatrice de l’indignation et génératrice de l’émotion.


    21. ἐπεί : nuance temporelle — άπόλλυµι : faire périr > mourir, périr (moyen-passif).


    22. ἡ ψυχή : l’âme (= le souffle de vie :
    cf. “anima” en latin ou l’expression française “rendre l’âme”) — ἡ ἑστία : le foyer — κατασκάπτω : renverser (indicatif aoriste passif).


    23. αὐτός désigne Priam (on peut aisément tirer de l'adjectif πατρῴα le nom πατήρ (
    cf. v. 14) — ὁ βωµός : l’autel — πρός + datif : au pied de — θεόδµητος : élevé en l’honneur des dieux. Troie avait été bâtie par Poséidon et Apollon pour le compte de Laomédon, père de Priam. Ceux-ci n’avaient pas reçu leur salaire, d’où l’origine des malheurs de la cité. — πίτνω = πίπτω : tomber.


    24. σφάζω : égorger — Ἀχιλλέως παίς désigne Néoptolème — ἐκ a la valeur de ὑπό — µιαίφονος :
    souillé d’un meurtre, meurtrier.


    25. κτείνω : tuer — ταλαίπωρος (
    cf. τάλας) : malheureux (apposition à µε) — χαρίν + génitif : à cause
    de, pour.


    26. ξένος πατρῷος : mis en évidence au début du vers pour faire ressortir l’atrocité du sacrilège
    évoqué plus haut. — κτανών < κτείνω (participe aoriste second nominatif masculin singulier) — τὸ
    ὄιδµα : litt. “gonflement” > houle — ἡ ἅλς, ἁλός : mer.


    27. µεθῆχ’ = µεθῆκε < µεθίηµι : jeter, lancer (indicatif aoriste).


    28. κεῖµαι : gésir, être étendu — ἡ ἀκτή : rivage abrupt, grève — ἄλλοτε : tantôt — ὁ σάλος : agitation
    (des flots) — ὁ ποντός : (grande) mer.


    29. ὁ διαύλος : litt. “double course” (consistant à aller d’un bout à l’autre du stade et à en revenir) =
    terme métaphorique suggérant le va-et-vient des vagues — τὸ κῦµα : flot, vague.


    30. ἄκλαυτος : non pleuré — ἄταφος : dépourvu de sépulture — ὑπέρ + génitif : au-dessus de.


    31. ἀίσσω : voltiger — ἐρηµόω-ῶ : abandonner.


    32. Grammaire : les compléments circonstanciels de temps s’expriment par les cas, pris dans leur
    acception concrète. L’accusatif marque l’extension dans le temps, la durée ; le génitif (partitif) marque
    un moment pris sur une période plus large, un point de départ ; le datif (locatif) marque la date
    précise.
    Lorsqu’on emploie un nombre ordinal, on ajoute toujours une unité au nombre cardinal français.
    C’est précisément ce qui se produit lorsque l’accusatif exprime
    depuis combien de temps une action
    dure ; le grec emploie souvent οὗτος ou ἤδη (déjà) :
    Τρίτην ἤδη ἡµέραν ἀποδεδήµηκεν : cela fait deux jours (c’est déjà le troisième jour) qu’il est
    en voyage
    Τρίτον ἔτος τουτί : voilà deux ans aujourd’hui.
    τὸ φέγγος, ους : lumière > jour, journée — αἰωρέο(οῦ)µαι : flotter (dans les airs).


    33. ὅσονπερ : litt. "depuis autant de temps que" = depuis que.


    34. δύστηνος : malheureux — πάρα = πάρεστι : est venue, arrivée.


    35. ἥσυχος : tranquille > immobile.


    36. θάσσουσι : ils sont assis — ἡ ἀκτή ; rivage (
    cf. v. 28).


    37. ὁ Πηλέως παῖς = Achille (son nom est mis en apposition au vers suivant) (il s'agit en réalité de son
    spectre); Pélée, fils d’Éaque et époux de Thétis — φανείς < φαίνοµαι se montrer, apparaître (participe
    aoriste second moyen) — Selon la tradition, le tombeau d’Achille se trouvait en Troade, sur le
    promontoire de Sigée (Asie Mineure) (
    cf. page suivante une carte de la Troade selon le géographe grec
    Strabon). Or l’action se déroule en Chersonèse. S’agit-il d’un cénotaphe [tombeau élevé à la mémoire
    d’un mort et ne contenant pas son corps), comme celui qu’avait élevé Andromaque, en Épire, en
    l’honneur d’Hector ? Quoi qu’il en soit, tout, dans ce prologue, prend un caractère surnaturel.


    38. κατέχω : retenir (= empêcher de partir) — τὸ στράτευµα : armée.


    39. εὐθύνοντας : syllepse (accord avec στρατιώτας dont l’idée est aisément contenue dans στράτευµα)
    (
    cf. v. 9) — ἐνάλιος, ος, ον : qui bat la mer (épithète poétique) — ἡ πλάτη : rame.


    40. αἰτέω-ῶ 41. τὸ πρόσφαγµα victime (offerte en sacrifice) (< σφάζω v. 24) — τὸ γέρας : marque d’honneur —
    λαϐεῖν = infinitif de destination : littéralement "à prendre".


    42. τεύξεται < τυγχάνω + génitif : obtenir (indicatif futur simple) — τοῦδε (neutre) : cela = ce qu'il
    demande — ἀδώρητος : qui se voit refuser un présent — construire : οὐδ’ ἔσται ἀδώρητος πρὸς
    ἀνδρῶν φίλων.


    43. ἡ πεπρωµένη : le destin — les deux vers 45-46 énoncent clairement le sujet de la pièce. À plusieurs
    reprises, Euripide prend soin de montrer qu’il a voulu réunir dans une même tragédie la fin des deux
    derniers enfants d’Hécube et par là donner de l’unité à sa pièce.


    44. θανεῖν = infinitif de but : pour mourir, à la mort — ἐν τῷδε ἥµατι : dans cette journée où nous
    sommes = aujourd'hui même.


    45. νεκρώ : les deux cadavres — κατόψεται < καθοράω-ῶ : remarquer, voir (indicatif futur simple).


    46. ἐµοῦ et κόρης = appositions à δυοῖν παίδοιν.
    : demander, exiger, réclamer

     

    III/ ECLAIRCISSEMENTS

     

     * Hécube


    Elle est la seconde femme de Priam. Selon les légendes, il existe deux origines possibles :
    – ou bien fille de Dymas, roi de Phrygie (tradition de l'Iliade)
    – ou bien fille de Cissée, roi de Thrace (ici).
    Elle a donné à son époux dix-neuf enfants (nombre porté à cinquante par Euripide) : le plus jeune,
    selon certaines légendes, aurait été Troïlos, le favori d'Hector (qui était l'aîné de tous). Polydore ne
    serait que l'avant-dernier : il semblerait donc bien qu'ici Euripide suive les données de l'
    Iliade ; mais
    chez Homère, Polydore meurt avant la chute de Troie : enfreignant les ordres de son père, il se jette
    dans la mêlée et est tué sous les yeux d'Hector. Nulle part ailleurs – avant Virgile – on ne retrouve la
    légende de Polydore telle que la connaît Euripide. Il est vraisemblable que celui-ci se soit inspiré d'une
    tradition locale, thrace.


    * Polymestor


    Selon certaines traditions, il est le roi de Chersonèse, à qui Priam confie l'enfant ; il aurait épousé l'une
    des filles du maître de Troie, Ilioné.


    * L'autel bâti par les dieux


    L'un des premiers rois de Trie, fils d'Ilos et père de Priam, Laomédon, aurait demandé à deux
    divinités, Apollon et Poséidon, de construire les murs de la citadelle ; ceux-ci y aurait été aidés par un
    mortel, Éaque. Une fois le travail achevé, Laomédon refusa de les payer, ce qui marqua le début des
    malheurs de la cité.


    * Le fils d'Achille


    Il s'agit de Néoptolème, appelé aussi Pyrrhos. C'est le fils d'Achille et de Déidamie (fille du roi de
    Scyros, Lycomède, dans le harem duquel se dissimulait alors Achille, déguisé en fille. Après la mort
    d'Achille, les Grecs apprirent du devin Hélénos qu'ils ne prendraient jamais la cité si Néoptolème ne
    voulait pas les aider. Une ambassade alla chercher le jeune homme, élevé chez son grand-père
    Lycomède, et le ramenèrent devant Troie, où il s'illustra par de multiples exploits.
    "

     

            William DESNIOU

     

     

     

     

     


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