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     Premiers pas en grec ancien, avec Apollodore

     

    La naissance d'Œdipe :

     A partir d'un extrait remanié de la Bibliothèque d'Apollodore, III, 5, 7

     

    La rubrique "Premiers pas" propose, chaque mois, quelques phrases annotées sur lesquelles  pourra

    s'entraîner celui qui fait ses premiers pas en grec ancien. 

     Vous pouvez envoyez votre traduction, en format pdf,  à l'adresse ecoga@laposte.net avant

    la fin du mois. Version téléchargeable ici :« Premiers pas avec Apollodore.pdf »

     

     

    Bonne chance !

     

     

     

    1) Μετὰ δὲ τὴν Ἀμφίονος τελευτὴν Λάιος τὴν βασιλείαν παρέλαβε. 

     

     

    Vocabulaire :

    - Μετά + accusatif : après

    - ὁ Ἀμφίων, ονος : Amphion

    τελευτή ῆς : la fin, la mort

    - ὁ Λάιος, ου : Laïos

    -   βασιλεία ας : la reine

    - παρέλαβε παραλαμβάνω : recevoir

     

    2) Kαὶ γήμας θυγατέρα Μενοικέως, χρήσαντος τοῦ θεοῦ μὴ γεννᾶν,

    ὁ δὲ οἰνωθεὶς συνῆλθε τῇ γυναικί.

     

     

    Vocabulaire :


    -
    « γήμας » : ayant épousé (part. aor. act. nom. masc. sg. de γαμέω : épouser)

    - ἡ θυγάτηρ, τρός : la fille

    - ὁ Μενοικεύς, εώς: Ménoecée

    - « χρήσαντος » : ayant ordonné par un oracle (part. aor. act. gen. masc. sg. de χράῶ : ordonner par un

    oracle)

    - "χρήσαντος τοῦ θεοῦ" : génitif absolu

    - «μὴ  γεννᾶν » : de ne pas engendrer, enfanter (inf. prés. act. de γεννάῶ : engendrer, enfanter)

    -  « ὁ δὲ » : l’article suivi de δὲ a ici le sens d’un démonstratif : "celui-ci"

    - « οἰνωθεὶς » : étant enivré (part. aor. pass. nom. masc. sg. de οἰνόῶ : enivrer)

     - « συνῆλθε » : alla avec, s’unit à (ind. aor. act. 3PS de συνέρχομαι : aller avec, s’unir à)

    - " γυνή, γυναικός" : la femme

     

     

    Le vocabulaire en gras est celui le plus courant, qu'il est utile d'apprendre pour celui qui fait ses premiers pas en grec.

     

     

     

     

     


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  •  

    Bonjour à tous !

     

     

    Suite à notre précédent appel, des bénévoles ont afflué pour nous proposer généreusement de

    contribuer au développement de l'EOGA (en proposant des versions et leurs corrigés pour les mois à

    venir, leurs articles ou leurs idées). Nous les en remercions du fond du coeur ! Grâce à leur

    engagement, en ce mois de mars, nous pouvons proposer :

     

    1) à tous, de faire du petit grec sur les traductions proposées par nos participants pour la version de

    février 2017 (Platon, Le Banquet), et de les commenter, ou d'encourager les traducteurs. Pour y

    accéder, cliquez sur le lien qui suit, en bleu :  Petit grec sur "Le banquet", Platon.

     

    2) à ceux qui font leurs premiers pas en grec, de s'exercer à traduire, chaque mois, quelques

    phrases annotées, accompagnées de tout le vocabulaire nécessaire,  tirées du texte d'auteur

    proposé en plus développé dans la rubrique "Débutants". Si vous avez la chance d'enseigner le grec

    ancien, n'hésitez pas à y faire participer vos élèves ! Ce mois-ci, il s'agit de phrases d'Apollodore,

    contant la conception d'Œdipe ! C'est ici : Premiers pas avec Apollodore.

     

    3) aux débutants en grec ou à ceux qui n'en ont pas fait depuis (très !) longtemps, de s'exercer à

    traduire le récit de la naissance d'Œdipe (texte d'Apollodore, Bibliothèque, III, 5, 7).

    Le texte est bref (8 lignes) et garni de notes de vocabulaire et de grammaire pour vous aider.

    Toutes ces nouvelles possibilités vous sont offertes par Dorian Flores : vous pouvez si vous le

    souhaitez lui rendre grâce dans les commentaires ! Pour en savoir plus sur le fonctionnement de

    l'espace débutant, vous pouvez cliquer ici : Fonctionnement du coin débutant. Pour accéder à la

    version, cliquez sur le lien qui suit, en bleu : Version débutant, Apollodore.

     

    4) à ceux qui sont d'un niveau intermédiaire ou avancé, de se lancer dans la traduction d'un extrait

    de l'Odyssée d'Homère (Chant V) : Hermès chausse ses sandales ailées pour aller rendre visite à

    Calypso sur son île, par ordre de Zeus...

    Niveau intermédiaire : texte de 15 lignes. Version niveau intermédiaire

    Niveau avancé : texte de 25 lignes. Version niveau avancé

     

    5) de découvrir, voire de commenter l'article proposé généreusement par Jean-Claude Dutto, sur

    la notion d'anastasis, d'Eschyle au Nouveau Testament ! Article disponible dans l'"Espace

    collaboratif" d'ici peu...

     

    6) de lire ou relire un des grands textes de la littérature grecque ... A la fin du mois, un petit test de

    lecture (terriblement  scolaire !) vous sera proposé : il a pour seul but de vous encourager à vous

    imprégner du texte du mois. Vous pouvez également, tout au long du mois, proposer des articles ou

    des comptes-rendus de lecture sur ce texte, qu'ils soient thématiques ou qu'ils recensent vos citations

    et passages préférés. Ce mois-ci, nous vous proposons de redécouvrir le Chant Vde l'Odyssée...

     

     

     

     Qui plus est, à partir du mois d'avril, chaque version proposée sur le site, qu'elle qu'en soit le niveau,  

    sera agrémentée, le dernier jour du mois, d' un corrigé-type comprenant une traduction et des

    explications grammaticales.

     

     

    Si par ailleurs vous souhaitez vous engager dans l'EOGA, vous pouvez également nous contacter pour

    nous faire savoir que vous êtes bénévole, que ce soit pour proposer une version et son corrigé, un

    article de votre cru sur un sujet de votre choix ayant rapport avec le grec (Espace collaboratif) , ou

    simplement vos idées innovantes ! Et, bien sûr, vous pouvez témoigner votre amour du grec dans

    notre page d'or du grec, ici : Dites-nous votre amour du grec !

     

     

     

    Nous vous souhaitons un excellent mois de mars sous le signe, nous l'espérons,

    d'un beau soleil grec !

    L'Ecole Ouverte de Grec Ancien et ses bénévoles.

     

     

     

     

     

     


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  • ΑΝΑΣΤΑΣΙΣ : RESURRECTION


    Amateurs de grec classique et/ou néotestamentaire, auriez-vous cru qu’un rapprochement était
    envisageable entre, d’une part, la
    tragédie grecque, plus précisément la pièce d’Eschyle intitulée
    «
    Les Euménides » (458 av. J-C), et, d’autre part, le fameux discours prononcé par Paul de Tarse, dit
    Saint-Paul, apôtre de Jésus-Christ, sur la colline de l’
    Aréopage d’Athènes, tel que le rapporte le 17ème chapitre des Actes des Apôtres (80-90 de notre ère) ?


    Esquissons d’abord un bref rappel de l’intrigue de la pièce d’Eschyle :


    Après une longue errance, Oreste, poursuivi par les Érinyes, très antiques divinités, filles de la
    Nuit, dont la vocation est de pourchasser sans relâche les meurtriers, parvient au sanctuaire
    d'Apollon à Delphes pour se purifier de son crime (un oracle dicté par Zeus à Apollon a en effet
    poussé Oreste à assassiner sa mère Clytemnestre, elle-même coupable du meurtre de son époux
    Agamemnon). Mais les Érinyes ne cessent pas pour autant de le harceler. Apollon tente d'intercéder
    en faveur d’Oreste mais, très vite, il s'emporte contre les Érinyes et l'entretien tourne court. Apollon
    conseille alors à Oreste de se présenter au temple de la déesse Pallas Athéna, à Athènes.


    Celle-ci obtient que les Érinyes lui confient l'affaire. Elle instaure un tribunal (l'Aréopage) pour
    juger Oreste et annonce qu'en cas d'égalité des voix du jury de part et d’autre, elle lui offrira son
    propre suffrage. Le tribunal athénien donne sa sentence. Le nombre de voix est effectivement
    identique des deux côtés, mais en vertu de la règle proclamée par la déesse, Oreste est acquitté.
    Athéna parvient toutefois à apaiser la colère des Érinyes déboutées, en les instituant « Semnai », les
    « Vénérables », et « Euménides », déesses « Bienveillantes » d'Athènes. La malédiction qui pesait sur
    les Atrides (les descendants d’Atrée, dont Oreste fait partie) est ainsi levée.


    La notion de vengeance, typique des temps de barbarie, est donc remplacée par celle, plus
    civilisée, de justice civique. Les Érinyes abandonnent leur fureur, qui n'a plus de raison d'être, la loi
    du talion ayant fait place à une justice plus sereine dictée par la raison.


    C’est dans ce contexte juridique précis qu’Eschyle, aux
    vers 647 à 649 de sa pièce, fait prononcer
    à Apollon, défenseur de l’accusé, un principe qui nie clairement la possibilité d’une «
    anastasis »,
    d’un « relèvement » ou « résurrection », alors que vient d’être évoquée par le dieu la mort violente
    d’Agamemnon, père d’Oreste :


    « Ἄνδρὸς δ' ἐπειδἁν αἷμ' ἀνασπάσῃ κόνις


    ἃπαξ θανόντος, οὔτις ἐστ'
    ἀνάστασις.


    Τούτων ἐπῳδὰς οὐκ ἐποίησεν πατὴρ


    oὑμός ...
    
    Mais lorsque la poussière a bu le sang d’un homme,
    S’il est mort, il n’est plus pour lui de
    résurrection
    Mon père (Zeus) contre ce mal n’a point créé de charmes
    … »


    (Trad. Mazon coll. Belles Lettres)


    Ces vers font donc clairement apparaître le
    caractère irréversible de la mort des humains, contre
    lequel le souverain divin, Zeus, père d’Apollon, n’a lui-même aucun remède possible, aucune
    ἐπῳδή
    incantation, charme ou formule magique.


    Or, plusieurs siècles plus tard, sur cette même colline de l’
    Aréopage (et ce n’est certainement
    pas un hasard !), que vient donc annoncer Paul de Tarse, dans le cadre de ses discussions avec les
    philosophes épicuriens et stoïciens ?


    Examinons de plus près le texte d’Actes 17 :

    
    Τινὲς δὲ καὶ τῶν Ἐπικουρείων καὶ Στοικῶν φιλοσόφων συνέβαλλον αὐτῷ καὶ τινες ἔλεγον Τί ἂν
    θέλοι ὁ σπερμολόγος οὗτος λέγειν; οἱ δὲ Ξένων δαιμονίων δοκεῖ καταγγελεὺς εἶναι ὅτι τὸν Ἰησοῦν
    καὶ τὴν ἀνάστασιν εὐηγγελιζέτο. Έπιλαβόμενοι τε αὐτοῦ ἐπὶ τὸν Ἄρειον Πάγον ἤγαγον λέγοντες
    Δυνάνεθα γνῶναι τίς ἡ καινὴ αὕτη ἡ ὑπὸ σοῦ λαλουμένη διδαχή; ξενίζοντα γάρ τινα εἰσφέρεις εἰς
    τὰς ἀκοὰς ἡμῶν. Βουλόμεθα οὖν γνῶναι τίνα θέλει ταῦτα εἶναι (…) Τοὺς μέν οὖν χρόνους τῆς
    ἀγνοίας ὑπεριδὼν ὁ θεὸς τὰ νῦν παραγγέλλει τοῖς ἀνθρώποις πάντας πανταχοῦ μετανοεῖν, καθότι
    ἔστησεν ἡμέραν ἐν ᾗ μέλλει κρίνειν τὴν οἰκουμένην ἐν δικαιοσύνῃ ἐν ἀνδρι ᾧ ὥρισεν, πίστιν
    παρασχὼν πᾱσιν ἀναστήσας αὐτὸν ἐκ νεκρῶν. Ἀκούσαντες δὲ ἀνάστασιν νεκρῶν οἱ μὲν ἐχλεύαζον
    οἱ δὲ εἶπαν Ἀκουσόμεθά σου περὶ τούτου καὶ πάλιν.
    (Actes 17 : 18-20 ; 30-32)


    ‘’Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui. Les uns disaient « Que
    veut dire ce discoureur ? » D’autres, parce qu’il annonçait Jésus et la
    résurrection
    , disaient : « Il
    semble qu’il annonce des divinités étrangères. ».


    Alors ils l’attrapèrent et le conduisirent à l’
    Aréopage
    en disant : « Pourrions-nous savoir quel est ce
    nouvel enseignement que tu apportes ? En effet, tu nous fais entendre des choses étranges. Nous
    voudrions donc savoir ce que cela veut dire ». (…) « Sans tenir compte des temps d’ignorance, Dieu
    annonce maintenant à tous les êtres humains, partout où ils se trouvent, qu’ils doivent changer
    d’attitude, parce qu’il a fixé un jour où il
    jugera
    le monde avec justice par l’homme qu’il a désigné. Il
    en a donné à tous une preuve certaine en le
    ressuscitant
    . » Lorsqu’ils entendirent parler de
    résurrection des morts
    , les uns se moquèrent et les autres dirent : « Nous t’entendrons là-dessus une
    autre fois.
    » ‘’ (Bible, trad. Segond 21)


    On a vu que l’intrigue des Euménides est consacrée au jugement d’Oreste par
    l’
    Aréopage, tribunal qui, lors de la représentation de la pièce en 458 av. J-C, était l’objet de violentes
    polémiques. On sait qu'Éphialte, homme d’état athénien, auteur de grandes réformes
    démocratiques, avait contribué à l’abolition des privilèges ancestraux de cette institution en 462,
    mesure visiblement soutenue par Eschyle.


    Or, sur la place de ce même tribunal de l’Aréopage, presque 550 ans plus tard, Paul vient
    annoncer à son tour un
    jugement, mais de toute autre envergure : le jugement du monde (de
    l’οἰκουμένη) par Dieu, lequel a pour mandataire Jésus
    ressuscité :


    μέλλει κρίνειν τὴν οἰκουμένην ἐν δικαιοσύνῃ...


    Il tente en outre, par son discours, de donner du poids à la notion d’
    ἀνάστασις,de
    « résurrection », à cet endroit même où le dieu Apollon, mis en scène par Eschyle dans le contexte
    du jugement d’Oreste à l’Aréopage, avait nié de manière explicite toute éventualité d’un
    « relèvement » des morts.


    On notera d’ailleurs la réaction plutôt défavorable des Stoïciens et Epicuriens face au discours de
    Paul sur cette question de l’
    ἀνάστασις νεκρῶν, telle que conçue par le christianisme naissant et qui,
    pour des interlocuteurs philosophes, s’avérait quelque chose de totalement hermétique.


                                                                                                     Jean-Claude DUTTO , 24 février 2017

     

     


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  • Version d'avril 2017, niveau intermédiaire,

     

    proposée par Benjamin Decornois :

     

    Aristophane, L'assemblée des femmes

     

    17 vers (vers 583 à 600)

     

     

    Version imprimable, ici : « Aristophane, version intermediaire.pdf »

     
     

    Les femmes ont pris le pouvoir à l’assemblée ! Le chœur demande à leur cheffe, Praxagora, d’exposer

    son programme aux spectateurs et à son mari, Blépyros.


    583 ΠΡΑΞΑΓΟΡΑ - καὶ μὴν ὅτι μὲν χρηστὰ διδάξω πιστεύω· τοὺς δὲ θεατάς,


    584 εἰ καινοτομεῖν ἐθελήσουσιν καὶ μὴ τοῖς ἠθάσι λίαν


    585 τοῖς τ´ ἀρχαίοις ἐνδιατρίβειν, τοῦτ´ ἔσθ´ ὃ μάλιστα δέδοικα.


    586
    ΒΛΕΠΥΡΟΣ - περὶ μὲν τοίνυν τοῦ καινοτομεῖν μὴ δείσῃς· τοῦτο γὰρ ἡμῖν


    587 δρᾶν ἀντ´ ἄλλης ἀρχῆς ἐστιν, τῶν δ´ ἀρχαίων ἀμελῆσαι.


    588
    ΠΡΑΞΑΓΟΡΑ - μή νυν πρότερον μηδεὶς ὑμῶν ἀντείπῃ μηδ´ ὑποκρούσῃ,


    589 πρὶν ἐπίστασθαι τὴν ἐπίνοιαν καὶ τοῦ φράζοντος ἀκοῦσαι.


    590 κοινωνεῖν γὰρ πάντας φήσω χρῆναι πάντων μετέχοντας


    591 κἀκ ταὐτοῦ ζῆν, καὶ μὴ τὸν μὲν πλουτεῖν, τὸν δ´ ἄθλιον εἶναι,


    592 μηδὲ γεωργεῖν τὸν μὲν πολλήν, τῷ δ´ εἶναι μηδὲ ταφῆναι,


    593 μηδ´ ἀνδραπόδοις τὸν μὲν χρῆσθαι πολλοῖς, τὸν δ´ οὐδ´ ἀκολούθῳ.


    594 ἀλλ´ ἕνα ποιῶ κοινὸν πᾶσιν βίοτον, καὶ τοῦτον ὅμοιον.


    595
    ΒΛΕΠΥΡΟΣ - πῶς οὖν ἔσται κοινὸς ἅπασιν ; ΠΡΑΞΑΓΟΡΑ - κατέδει πέλεθον
    πρότερός μου.


    596
    ΒΛΕΠΥΡΟΣ - καὶ τῶν πελέθων κοινωνοῦμεν ; ΠΡΑΞΑΓΟΡΑ μὰ Δί´ ἀλλ´ ἔφθης μ´
    ὑποκρούσας.


    597 τοῦτο γὰρ ἤμελλον ἐγὼ λέξειν· τὴν γῆν πρώτιστα ποιήσω


    598 κοινὴν πάντων καὶ τἀργύριον καὶ τἄλλ´ ὁπός´ ἐστὶν ἑκάστῳ.


    599 εἶτ´ ἀπὸ τούτων κοινῶν ὄντων ἡμεῖς βοσκήσομεν ὑμᾶς


    600 ταμιευόμεναι καὶ φειδόμεναι καὶ τὴν γνώμην προσέχουσαι.

     

     Bon courage à tous !

     


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  •  

    L'âne et les cigales

     

    Fable d'Esope

     

    Bon courage !

     

    Version téléchargeable ici :  « Esope pour débutants.pdf »

      



    Ὄνος καὶ τέττιγες

     

    Ὄνος ἀκούσας τεττίγων ᾀδόντων ἥσθη ἐπὶ τῇ εὐφωνίᾳ καὶ ζηλώσας αὐτῶν τὴν

     

    φωνὴν ἐπελάθετο καὶ τῆς οἰκείας φωνῆς. Οὕτως οἱ τῶν παρὰ φύσιν ἐπιθυμοῦντες

     

    καὶ ἃ ἔχουσι δυστυχοῦσι.

     

     

     

    Notes de vocabulaire et de grammaire, dans l'ordre du texte :

     

     

    Ὄνος, ου (ὁ) : âne

     

    τέττιξ, ιγος : la cigale

     

    ἀκούσας : participe aoriste ; se construit avec le génitif si le complément est un nom de personne,

     

    avec l'accusatif ou le génitif si le complément est un nom de choses.

     

    ᾀδόντων : participe présent du verbe ᾄδω, « chanter »

     

    Ἥσθη : aoriste d'ἥδομαι, « se réjouir, être charmé», 3ème personne du singulier

     

    ἡ εὐφωνία,ας : la belle voix

     

    ζηλώσας : participe aoriste de ζηλόω : jalouser

     

    φωνή,ῆς : la voix

     

    ἐπελάθετο : aoriste d'ἐπιλανθάνομαι : oublier, + génitif

     

    καὶ adverbial : aussi, même

     

    οἰκείος,α,ον : propre, particulier

     

    Οὕτως : ainsi

     

    ἐπιθυμέω : désirer + génitif

     

    τῶν παρὰ φύσιν : des choses opposées à la nature

     

    δυστυχέω : être malheureux

     

    καὶ adverbial

     

    : sous-entendu « les choses » que

     

     

     

     


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