•  Version grecque de novembre 2016 pour débutants,

    Esope, courte fable mettant en scène cet insecte bruyant des pays secs : la cigale !

    Version imprimable disponible ici : Télécharger « version imprimable d'Esope pour débutants.pdf » 

     

    Vous pouvez envoyer votre traduction par mail et poser vos questions dans les commentaires, jusqu'à la fin du mois ; toutes les traductions seront ensuite mises en ligne dans un article le 30 novembre.

     

     

     Ὄνος καὶ τέττιγες

     

    Ὄνος ἀκούσας τεττίγων ᾀδόντων ἥσθη ἐπὶ τῇ εὐφωνίᾳ καὶ ζηλώσας αὐτῶν τὴν φωνὴν ἐπελάθετο καὶ

    τῆς οἰκείας φωνῆς. Οὕτως οἱ τῶν παρὰ φύσιν ἐπιθυμοῦντες καὶ ἃ ἔχουσι δυστυχοῦσι.

     

     

    Notes de vocabulaire et de grammaire, dans l'ordre du texte : 

     

     

    Ὄνος, ου (ὁ) : âne

    Ὁ τέττιξ, ιγος : la cigale

    ἀκούσας : participe aoriste ; se construit avec le génitif si le complément est un nom de personne, avec l'accusatif ou le génitif si le complément est un nom de choses.

    ᾀδόντων : participe présent du verbe ᾄδω, « chanter »

    Ἥσθη : aoriste d'ἥδομαι, « se réjouir, être charmé», 3ème personne du singulier

    ἡ εὐφωνία,ας : la belle voix

    ζηλώσας : participe aoriste de ζηλόω : jalouser

    ἡ φωνή,ῆς : la voix

    ἐπελάθετο : aoriste d'ἐπιλανθάνομαι : oublier, + génitif

    καὶ adverbial : aussi, même

    οἰκείος,α,ον : propre, particulier

    Οὕτως : ainsi

    ἐπιθυμέω : désirer + génitif

    τῶν παρὰ φύσιν : des choses opposées à la nature

    δυστυχέω : être malheureux καὶ adverbial ἃ : sous-entendu « les choses » que

     

     

     

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  •  

    Version grecque de novembre 2016 :

    Esope, Fables. 

     

     

    Voici les belles propositions de traduction

    des trois participants de ce mois-ci.

    Bravo à eux !

     

     

     

     

    1) L'âne et les cigales

     

    Ὄνος καὶ τέττιγες



    Ὄνος ἀκούσας τεττίγων ᾀδόντων ἥσθη ἐπὶ τῇ εὐφωνίᾳ καὶ ζηλώσας αὐτῶν τὴν φωνὴν ἐπελάθετο καὶ τῆς οἰκείας φωνῆς.
    Οὕτως οἱ τῶν παρὰ φύσιν ἐπιθυμοῦντες καὶ ἃ ἔχουσι δυστυχοῦσι.

     

     

    Traduction de Marie-Cécile Buteau :

     

    Un âne entendit le chant des cigales, et fut charmé par leur beau chant. Jaloux de leurs voix, il oublia même le son de sa propre voix. Ainsi, ceux qui ont des désirs contre-nature sont également malheureux de ce qu'ils possèdent.

     

    Ὄνος καὶ τέττιγες

     

    Ὄνος ἀκούσας τεττίγων ᾀδόντων ἥσθη ἐπὶ τῇ εὐφωνίᾳ καὶ ζηλώσας αὐτῶν τὴν φωνὴν ἐπελάθετο καὶ τῆς οἰκείας φωνῆς.
    Οὕτως οἱ τῶν παρὰ φύσιν ἐπιθυμοῦντες καὶ ἃ ἔχουσι δυστυχοῦσι.

    Traduction de Jean-Claude Dutto :

     

    Un âne, entendant des cigales chanter, prit plaisir à ce son harmonieux et, cherchant à égaler leur voix, en oublia la sienne propre. Ainsi en va-t-il de ceux qui ont des désirs contre nature et qui sont malheureux de ce qu’ils possèdent.

     

    Ὄνος καὶ τέττιγες



    Ὄνος ἀκούσας τεττίγων ᾀδόντων ἥσθη ἐπὶ τῇ εὐφωνίᾳ καὶ ζηλώσας αὐτῶν τὴν φωνὴν ἐπελάθετο καὶ τῆς οἰκείας φωνῆς.
    Οὕτως οἱ τῶν παρὰ φύσιν ἐπιθυμοῦντες καὶ ἃ ἔχουσι δυστυχοῦσι.

    Traduction de Bernard Collet :

     

    Un âne qui avait écouté le chant des cigales fut charmé de leur harmonie et ayant jalousé leur voix en oublia même la sienne propre. Ainsi ceux qui désirent des choses contre leur nature sont malheureux même quand ils l’ont obtenu.

     

     

     

     

     

     2) La cigale et le renard.

     

     

     Τέττιξ καὶ ἀλώπηξ



    Τέττιξ ἐπὶ τινος ὑψηλοῦ δένδρου ᾖδεν. Ἀλώπηξ δὲ βουλομένη αὐτὸν καταφαγεῖν τοιοῦτόν τι ἐπενόησεν. Ἄντικρυς στᾶσα ἐθαύμαζεν αὐτοῦ τὴν εὐφωνίαν, καὶ παρεκάλει καταβῆναι,
    λέγουσα ὅτι ἐπιθυμεῖ θεάσασθαι πηλίκον ζῷον τηλικαύτην φωνὴν φθέγγεται. Κἀκεῖνος ὑπονοήσας αὐτῆς τὴν ἐνέδραν, φύλλον ἀποσπάσας καθῆκε. Προσδραμούσης δὲ ὡς ἐπὶ τὸν τέττιγα, ἔφη· Ἀλλὰ πεπλάνησαι, ὦ αὕτη, εἰ ὑπέλαβές με καταβήσεσθαι· ἐγὼ γὰρ ἀπ᾿ ἐκείνου ἀλώπεκας φυλάττομαι ἀφ᾿ οὗ ἐν ἀφοδεύματι ἀλώπεκος πτερὰ τέττιγος ἐθεασάμην. Ὅτι τοὺς φρονίνους τῶν ἀνθρώπων αἱ τῶν πέλας συμφοραὶ σωφρονίζουσι.

     

     

     

     Traduction de Marie-Cécile Buteau :

     

     Une cigale sur le haut d'un arbre perchée chantait. Un renard qui voulait la manger imagina le tour suivant : installé juste en face, il admira son beau chant et lui proposa de descendre, prétextant qu'il désirait voir la stature de l'animal qui chantait avec une telle voix. Mais la cigale, soupçonnant le piège, arracha une feuille et la fit choir. Comme le renard s'était précipité dessus comme si c'était la cigale, elle dit : « Tu t'es bien trompé, très cher, si tu as cru que je descendrais. Je fais attention aux renards depuis le jour où dans des crottes de renard j'ai vu des ailes de cigale. » Les malheurs des voisins assagissent les hommes sensés.

     

    Τέττιξ καὶ ἀλώπηξ

     


    Τέττιξ ἐπὶ τινος ὑψηλοῦ δένδρου ᾖδεν. Ἀλώπηξ δὲ βουλομένη αὐτὸν καταφαγεῖν τοιοῦτόν τι ἐπενόησεν. Ἄντικρυς στᾶσα ἐθαύμαζεν αὐτοῦ τὴν εὐφωνίαν, καὶ παρεκάλει καταβῆναι,
    λέγουσα ὅτι ἐπιθυμεῖ θεάσασθαι πηλίκον ζῷον τηλικαύτην φωνὴν φθέγγεται. Κἀκεῖνος ὑπονοήσας αὐτῆς τὴν ἐνέδραν, φύλλον ἀποσπάσας καθῆκε. Προσδραμούσης δὲ ὡς ἐπὶ τὸν τέττιγα, ἔφη· Ἀλλὰ πεπλάνησαι, ὦ αὕτη, εἰ ὑπέλαβές με καταβήσεσθαι· ἐγὼ γὰρ ἀπ᾿ ἐκείνου ἀλώπεκας φυλάττομαι ἀφ᾿ οὗ ἐν ἀφοδεύματι ἀλώπεκος πτερὰ τέττιγος ἐθεασάμην. Ὅτι τοὺς φρονίνους τῶν ἀνθρώπων αἱ τῶν πέλας συμφοραὶ σωφρονίζουσι.

     

    Traduction de Jean-Claude Dutto :

     

    Une cigale chantait sur un grand arbre. Un renard, voulant la dévorer, conçut le stratagème suivant :
    S’étant posté en face, il manifestait son admiration pour sa belle voix et l’invitait à descendre, disant qu’il désirait voir quel grand animal faisait entendre une telle voix. Et celle-là, suspectant le traquenard du renard, arracha une feuille et la laissa tomber. Alors qu’il s’élançait comme si c’était sur la cigale, « Mais tu t’es trompé », dit-elle, « eh toi ! si tu as cru que j’allais descendre ; je me garde en effet des renards depuis le jour où j’ai vu les ailes d’une cigale dans les excréments d’un renard ». Car les malheurs d’autrui donnent une leçon à ceux d’entre les hommes qui sont avisés.

     

    Τέττιξ καὶ ἀλώπηξ

     

    Τέττιξ ἐπὶ τινος ὑψηλοῦ δένδρου ᾖδεν. Ἀλώπηξ δὲ βουλομένη αὐτὸν καταφαγεῖν τοιοῦτόν τι ἐπενόησεν. Ἄντικρυς στᾶσα ἐθαύμαζεν αὐτοῦ τὴν εὐφωνίαν, καὶ παρεκάλει καταβῆναι,
    λέγουσα ὅτι ἐπιθυμεῖ θεάσασθαι πηλίκον ζῷον τηλικαύτην φωνὴν φθέγγεται. Κἀκεῖνος ὑπονοήσας αὐτῆς τὴν ἐνέδραν, φύλλον ἀποσπάσας καθῆκε. Προσδραμούσης δὲ ὡς ἐπὶ τὸν τέττιγα, ἔφη· Ἀλλὰ πεπλάνησαι, ὦ αὕτη, εἰ ὑπέλαβές με καταβήσεσθαι· ἐγὼ γὰρ ἀπ᾿ ἐκείνου ἀλώπεκας φυλάττομαι ἀφ᾿ οὗ ἐν ἀφοδεύματι ἀλώπεκος πτερὰ τέττιγος ἐθεασάμην. Ὅτι τοὺς φρονίνους τῶν ἀνθρώπων αἱ τῶν πέλας συμφοραὶ σωφρονίζουσι.

     

    Traduction de Bernard Collet :

     

    Une cigale chantait en haut d’un arbre. Un renard qui voulait la dévorer imagina ce stratagème. S’étant arrêté contre l’arbre, il s’extasia devant son beau chant et l’invita à descendre en lui disant qu’il désirait voir de quelle taille était l’animal qui produisait un son aussi puissant. Mais la cigale se méfiant d’une embuscade, arracha une feuille et la laissa tomber. Alors qu’il se précipitait dessus comme s’il s’agissait de la cigale, elle lui dit : « tu t’es fourvoyé, coquin, si tu pensais que j’allais descendre. Car moi je me garde des renards comme toi depuis que j’ai vu des ailes de cigale dans leur merde ». Comme quoi les malheurs des proches servent de leçon aux gens sensés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     3) La cigale et les fourmis.

     

     

    Τέττιξ καὶ μύρμηκες

     


     Χειμῶνος ὥρᾳ τὸν σῖτον βραχέντα οἱ μύρμηκες ἔψυχον. Τέττιξ δὲ λιμώττων ᾔτει αὐτοὺς τροφήν. Οἱ δὲ μύρμηκες εἶπον αὐτῷ· Διὰ τί τὸ θέρος οὐ συνῆγες καὶ σὺ τροφήν; Ὁ δὲ εἶπεν· Οὐκ ἐσχόλαζον, ἀλλ᾿ ᾖδον μουσικῶς. Οἱ δὲ γελάσαντες εἶπον· Ἀλλ᾿ εἰ θέρους ὥραις ηὔλεις, χειμῶνος ὀρχοῦ. Ὁ μῦθος δηλοῖ ὅτι οὐ δεῖ τινα ἀμελεῖν ἐν παντὶ πράγματι, ἵνα μὴ λυπηθῇ καὶ κινδυνεύσῃ.

     

    Traduction de Marie-Cécile Buteau :

     

    A la saison de l'hiver, les fourmis séchaient le blé mouillé. Une cigale, affamée, leur demanda de la nourriture. Les fourmis lui demandèrent : « Pourquoi ne stockais-tu pas de la nourriture pendant l'été ? ». Elle leur répondit : « Je ne suis pas restée oisive : je chantais mélodieusement. »

     Les fourmis se mirent à rire et lui répondirent : «  Si tu chantais au moment de l'été, danse en hiver. »

     La fable montre qu'il ne faut être négligent en aucune affaire pour éviter tout chagrin et danger.

     

     

    Τέττιξ καὶ μύρμηκες

     

    Χειμῶνος ὥρᾳ τὸν σῖτον βραχέντα οἱ μύρμηκες ἔψυχον. Τέττιξ δὲ λιμώττων ᾔτει αὐτοὺς τροφήν. Οἱ δὲ μύρμηκες εἶπον αὐτῷ· Διὰ τί τὸ θέρος οὐ συνῆγες καὶ σὺ τροφήν; Ὁ δὲ εἶπεν· Οὐκ ἐσχόλαζον, ἀλλ᾿ ᾖδον μουσικῶς. Οἱ δὲ γελάσαντες εἶπον· Ἀλλ᾿ εἰ θέρους ὥραις ηὔλεις, χειμῶνος ὀρχοῦ. Ὁ μῦθος δηλοῖ ὅτι οὐ δεῖ τινα ἀμελεῖν ἐν παντὶ πράγματι, ἵνα μὴ λυπηθῇ καὶ κινδυνεύσῃ.

     

    Traduction de Jean-Claude Dutto :

      
    Au moment de l’hiver, les fourmis faisaient sécher le blé chétif. Une cigale, souffrant de la faim, leur demandait de la nourriture. Mais les fourmis lui dirent : « Pourquoi, durant l’été, n’amassais-tu pas toi aussi de la nourriture ? ». « Je n’étais pas oisive », dit-elle, « mais je chantais artistiquement ». Et elles de dire en riant : « Mais si aux heures d’été tu jouais de la flûte, en hiver, danse ! ». La fable montre qu’en toute chose il ne faut pas être insouciant afin de ne subir ni peine ni péril.

     

    Τέττιξ καὶ μύρμηκες

     

     Χειμῶνος ὥρᾳ τὸν σῖτον βραχέντα οἱ μύρμηκες ἔψυχον. Τέττιξ δὲ λιμώττων ᾔτει αὐτοὺς τροφήν. Οἱ δὲ μύρμηκες εἶπον αὐτῷ· Διὰ τί τὸ θέρος οὐ συνῆγες καὶ σὺ τροφήν; Ὁ δὲ εἶπεν· Οὐκ ἐσχόλαζον, ἀλλ᾿ ᾖδον μουσικῶς. Οἱ δὲ γελάσαντες εἶπον· Ἀλλ᾿ εἰ θέρους ὥραις ηὔλεις, χειμῶνος ὀρχοῦ. Ὁ μῦθος δηλοῖ ὅτι οὐ δεῖ τινα ἀμελεῖν ἐν παντὶ πράγματι, ἵνα μὴ λυπηθῇ καὶ κινδυνεύσῃ.

     

    Traduction de Bernard Collet :

     

    Les fourmis faisaient sécher leur nourriture qui avait été mouillée durant l'hiver. Une cigale affamée leur demandait de quoi manger. Les fourmis lui dirent : " Pourquoi pendant l'été n'as-tu pas amassé pour toi de la nourriture ?" Et elle leur répondit : " Je n' en ai pas eu le temps car je chantais avec art" Elles lui dirent alors en riant : " Mais si pendant l'été tu jouais, danse pour toi l'hiver." Cette histoire montre qu'il ne faut pas négliger quelque chose dans tout ce qu'on fait afin de ne pas se trouver en peine et courir un danger.

     

     

     

     

     

    Vous pouvez désormais, si vous le souhaitez, donner votre avis sur ces traductions ou féliciter

    les participants dans les commentaires !

     

     

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  •  Version grecque de décembre 2016 :

    Lucien, Dialogue des morts (24 lignes),

    (Crésus, Pluton, Ménippe, Midas et Sardanapale).

     

     

    Version grecque de décembre 2016 : Lucien, Dialogue des morts.

    Charon traversant le Styx, (c. 1515-1524), Joachim Patinir;
    Museo del Prado, Madrid

     

     

     

    Version imprimable à télécharger ici : « Lucien, Dialogue des morts.pdf »

     

    Vous pouvez envoyer votre traduction par mail et poser vos questions dans les commentaires, jusqu'à la fin du mois ; toutes les traductions seront ensuite mises en ligne dans un article le 31 décembre.

     

     

    Κροῖσος
    οὐ φέρομεν, ὦ Πλούτων, Μένιππον τουτονὶ τὸν κύνα παροικοῦντα· ὥστε ἢ ἐκεῖνόν ποι κατάστησον ἢ ἡμεῖς μετοικήσομεν ἐς ἕτερον τόπον.
    Πλούτων

    τί δ᾽ ὑμᾶς δεινὸν ἐργάζεται ὁμόνεκρος ὤν;

    Κροῖσος
    ἐπειδὰν ἡμεῖς οἰμώζωμεν καὶ στένωμεν ἐκείνων μεμνημένοι τῶν ἄνω, Μίδας μὲν οὑτοσὶ τοῦ χρυσίου, Σαρδανάπαλλος δὲ τῆς πολλῆς τρυφῆς, ἐγὼ δὲ Κροῖσος τῶν θησαυρῶν, ἐπιγελᾷ καὶ ἐξονειδίζει ἀνδράποδα καὶ καθάρματα ἡμᾶς ἀποκαλῶν, ἐνίοτε δὲ καὶ ᾄδων ἐπιταράττει ἡμῶν τὰς οἰμωγάς, καὶ ὅλως λυπηρός ἐστι.
    Πλούτων

    τί ταῦτά φασιν, ὦ Μένιππε;

    Μένιππος

    ἀληθῆ, ὦ Πλούτων· μισῶ γὰρ αὐτοὺς ἀγεννεῖς καὶ ὀλεθρίους ὄντας, οἷς οὐκ ἀπέχρησε βιῶναι κακῶς, ἀλλὰ καὶ ἀποθανόντες. ἔτι μέμνηνται καὶ περιέχονται τῶν ἄνω· χαίρω τοιγαροῦν ἀνιῶν αὐτούς.

    Πλούτων

    ἀλλ᾽ οὐ χρή· λυποῦνται γὰρ οὐ μικρῶν στερόμενοι.

    Μένιππος

    καὶ σὺ μωραίνεις, ὦ Πλούτων, ὁμόψηφος ὢν τοῖς τούτων στεναγμοῖς;

    Πλούτων

    οὐδαμῶς, ἀλλ᾽ οὐκ ἂν ἐθέλοιμι στασιάζειν ὑμᾶς.

    Μένιππος

    καὶ μήν, ὦ κάκιστοι Λυδῶν καὶ Φρυγῶν καὶ Ἀσσυρίων, οὕτω γινώσκετε ὡς οὐδὲ παυσομένου μου· ἔνθα γὰρ ἂν ἴητε, ἀκολουθήσω ἀνιῶν καὶ κατᾴδων καὶ καταγελῶν.

    Κροῖσος

    ταῦτα οὐχ ὕβρις;

    Μένιππος

    οὔκ, ἀλλ᾽ ἐκεῖνα ὕβρις ἦν, ἃ ὑμεῖς ἐποιεῖτε, προσκυνεῖσθαι ἀξιοῦντες καὶ ἐλευθέροις ἀνδράσιν ἐντρυφῶντες καὶ τοῦ θανάτου τὸ παράπαν οὐ μνημονεύοντες· τοιγαροῦν οἰμώξεσθε πάντων ἐκείνων ἀφῃρημένοι.

    Κροῖσος

    πολλῶν γε, ὦ θεοί, καὶ μεγάλων κτημάτων.

    Μίδας

    ὅσου μὲν ἐγὼ χρυσοῦ.

    Σαρδανάπαλλος

    ὅσης δὲ ἐγὼ τρυφῆς.

    Μένιππος

    εὖ γε, οὕτω ποιεῖτε· ὀδύρεσθε μὲν ὑμεῖς, ἐγὼ δὲ τὸ γνῶθι σαυτὸν πολλάκις συνείρων ἐπᾴσομαι ὑμῖν· πρέποι γὰρ ἂν ταῖς τοιαύταις οἰμωγαῖς ἐπᾳδόμενον.

     

    Bon courage à tous !

     

     

     

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